Josephina Pons
Quelques membres de ma famille du côté de mon père, prochainement la suite.
        Jeanne Mascaro

        Ma Grand mère
         Raphaël Cervera         

         Mon Grand père           
1830, les armées qui viennent à la conquête de l'Algérie, transit par les iles Baléares, et à Minorque installent une base d'intendance.
sur cette base il font travailler quelques centaines de Mahonnais et très vite les soldats se rendent compte de la force de travail de ces gens, de leur sens d'organisation, de leur honnêteté, de 
leur loyauté.

en arrivant sur le sol d'Algérie, les armées ont emmenés avec elles quelques Mahonnais, ceux-ci, trouvant en cette terre une opportunité de s'installer, font venir leur famille dès 1830.

on pourrait dire qu'ils furent les premiers colons, mais les mahonnais n'ont pas l'esprit de colonisateurs, ils s'installent et travaillent, ils construisent leur maisons, et apprennent aux 
populations locales comment construire solide.
ils sont aussi expert dans la culture et dès leur arrivé ils défrichent quelques parcelles de terrain et fournissent en peu de temps les armées en légumes frais.

Au début, les mahonnais sont principalement installés sur les terre de Fort de l'eau et Hussein dey, mais très vite on trouvera des mahonnais un peu partout en Algérie.

Il est intéressant de savoir aussi que la ou les colons français avaient échoués, les mahonnais eux réussirent, ils transformèrent des terres arides en terres maraîchères avec des productions 
dépassant toutes les espérances, le gouvernement français donna son feu vert pour que ces mahonnais obtiennent des concessions sans subventions.
Mais peu importe pour ces gens, la force de leurs poignets va faire la différence, ils travailleront dure et si les uns les considèrent comme les meilleurs instruments de la colonisation, eux ne le
voient pas comme ça.
Ils sont là, c'est un fait, ils sont venus parceque sur leur île rien ne va plus,  mais ils travaillent, partagent avec la population Algérienne qui les entoure, ils deviennent les amis de ce peuple du 
terroir algérien, ils veulent leur apprendre , mais surtout ils les considèrent comme leurs égaux et vivent très bien avec .
 Quelques mahonnais en Algérie:
Ségui, Alizina, Ruanno, Cervera, Lorens, Sintès, Moll, Coll, Pince, Maglio, Oliver, Pons, Mascaro, Juanéda, Bertomeu, et si vous en connaissez d'autres je mettrai leur nom de bon coeur.

je suis descendant de Mahonnais, le premier mahonnais de la famille du côté paternel est arrivé en Algérie en 1830 sur un navire de guerre, il servait d'intendant et il est resté à Fort de L'eau, il 
se maria avec une mahonnaise en 1831  à Hussein dey, qui arrivait de l'ile de minorque avec sa famille, et il a fallut attendre 1924 pour que celle qui allait croisé le chemin d'un mahonnais voit 
le jour et trente années plus tard, le dernier Cervera descendant de mahonnais vint au monde à son tour, et je suis fier que ce soit moi.

Bernard
Les scoubidous:
une multitude de fils en plastiques de toutes les couleurs, un peu de savoir faire un passage obligatoire chez l'épicier Abderaman, qui donnait plus souvent qu'il 
ne les vendait ces fameux fils et c'était des soirées entières à tresser pour fabriquer ces objets parfois insolites dont nous étions si fiers, ils étaient fait avec nos 
mains et chacun avait sa propre technique après avoir appris les bases rudimentaires..
Bernard
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  Dans le lotissement Pignodel, il y avait un talus (maintenant il y a un gymnase et des maisons) sur lequel des moutons venaient se nourrir, un jeune berger qui 
était devenu un camarade s'en occupait.

Un dimanche matin un gosse du quartier, moi en l'occurrence décida de monter sur le talus pour le voir, il était là comme d'habitude.

Nous avons parlé sujet de gosse, c'est trop loin pour que je puisse me souvenir de toute la conversation, mais ce dont je me souviens c'est d'avoir ramené les 
moutons à la maison et de les avoir parqués dans la cour en contre bas.

Il y avait une raison, c'est que Amar et moi avions décidés d'aller sur la plage et bien sûr il ne pouvait pas laisser ses moutons seuls.

Les parents étaient à la messe, la  sœur à la maison mais certainement occupée car elle n'a rien vu.

Une heure plus tard environ, nous sommes remontés de la petite plage et HO! Quelle surprise nous attendait ?

Imaginez une trentaine de moutons dans une cour fermer ou était planté des géraniums fierté de ma mère.
Oui, vous avez deviné, il n'y en avait plus, les pots étaient tout renversés, et le sol jonché de crottes.

Rien à faire pour réparer, c'était fait et les parents arrivaient, ils étaient dans l'escalier et j'entendis ma mère hurler.
Ca y était, la catastrophe était découverte, mon père regarda et dit seulement»: maintenant vous allez nettoyer", ma soeur était pliée de rire, et les locataires 
essayaient d'empêcher les moutons de rentrer chez eux.
Braves bêtes qui ne comprenaient plus commencèrent à s'affoler, impossible de les remonter vers la route, ils allaient dans tous les sens et causèrent au passage 
quelques dégâts supplémentaires, notre chien sympa avait pris la poudre d'escampette vers la plage.



Cétait le vrai b....... dans la cour.

Finalement avec l'aide de mon père, Amar et moi avons reconduit les moutons sur le talus ou ils se calmèrent.

Le dimanche après midi, fût un calvaire car il m'a fallut tout nettoyer sous notre chaud soleil.

Ce fut la dernière fois que j'allais à la plage avec Amar, pendant encore quelques jours je le voyais sur le talus, et puis il a disparu, je n'ai jamais eu de nouvelles, 
les moutons aussi étaient partis, mais l'amitié avec ce berger existe encore, qui sait si un jour je ne le reverrai pas

Bertrand
HISTOIRE ET VIE 4